Votre préférence a été mise à jour pour cette session. Pour modifier définitivement les paramètres de votre compte, allez à
À titre de rappel, vous pouvez mettre à jour votre pays ou votre langue de préférence à tout moment dans
> beauty2 heart-circle sports-fitness food-nutrition herbs-supplements pageview
Cliquez pour consulter notre déclaration d'accessibilité
Appli iHerb
checkoutarrow
MG

Inverser le vieillissement de la peau : 7 approches scientifiques

27,522 Vues

anchor-icon Table des matières dropdown-icon
anchor-icon Table des matières dropdown-icon

Le vieillissement de la peau est souvent au cœur du combat pour une peau jeune et éclatante. Notre derme subit plusieurs changements avec l’âge, notamment l’apparition de rides, un relâchement et un teint inégal. 

Selon une étude transversale réalisée en 2012, l’apparence du visage et la formation de rides dans les zones protégées du soleil peuvent indiquer le potentiel de longévité de l’individu. Cet aspect peut également refléter le risque de maladie cardiovasculaire (première cause de mortalité au monde), indépendamment de l’âge, du tabagisme, de l’exposition au soleil ou de l’indice de masse corporelle. 

Cet article présente quelques stratégies reposant sur des données probantes pour favoriser la santé de la peau et retarder ou améliorer les signes du vieillissement cutané.

1. Crème hydratante à base de céramides et de nicotinamide

Céramides

Les céramides sont des acides gras à longue chaîne produits par les glandes sébacées et présents naturellement dans la couche cornée (couche externe) de la peau. Ils constituent essentiellement la colle qui unit les cellules de notre derme et qui permet à notre barrière cutanée de rester intacte et saine. Cette substance renforce la fonction de barrière de perméabilité de la peau afin d’empêcher la perte d’eau et la pénétration de substances chimiques nocives provenant de l’environnement. Sa concentration dans la peau diminue avec l’âge, ce qui entraîne une sécheresse épidermique et des rides, ainsi qu’une diminution de la capacité de récupération de la fonction de barrière cutanée. Les niveaux de céramides diminuent également en cas d’exposition à des facteurs environnementaux tels que le froid (en hiver) et les rayons ultraviolets (UV) B, la surexfoliation ou certaines affections cutanées comme la dermatite atopique ou le psoriasis, qui entraînent une sécheresse et une rupture de la barrière cutanée.

Un essai contrôlé randomisé réalisé en 2019 auprès de 24 personnes souffrant de xérose (peau sèche) a montré que 28 jours d’application biquotidienne d’une crème hydratante contenant des céramides sur un côté du tibia amélioraient l’hydratation cutanée, la fonction barrière, le pH de la peau et sa texture et réduisait les rides.

Nicotinamide

La nicotinamide – également connue sous le nom de niacinamide ou d’acide nicotinique amide – est la forme active et hydrosoluble de la vitamine B3. Cette substance améliore la fonction de barrière cutanée en diminuant la perte d’eau à travers la couche externe de la peau (appelée épiderme), augmentant ainsi son hydratation. Elle améliore également le teint en atténuant la pigmentation, les taches et les rougeurs associées au vieillissement de la peau.

2. Crème solaire au quotidien 

La peau est directement affectée par les rayons UV du soleil. La peau exposée au soleil vieillit différemment de celle ayant vieilli naturellement au fil du temps. Le vieillissement chronologique naturel entraîne généralement la formation de fines rides et un amincissement de la peau, qui apparaît généralement lisse. Le vieillissement cutané induit par le soleil (connu sous le nom de photovieillissement) provoque une peau sèche et rugueuse avec une pigmentation irrégulière, des rides profondes et une accumulation de matière élastique dégradée dans la couche interne du derme. Les chercheurs ont estimé que 80 à 90 % des signes visibles de vieillissement pouvaient être attribués à l’exposition aux UV (photovieillissement) plutôt qu’au vieillissement chronologique. 

Il existe heureusement des données scientifiques solides montrant que l’utilisation quotidienne de crème solaire prévient le photovieillissement. Par exemple, une étude datant de 2013 et portant sur 903 adultes de moins de 55 ans répartis de manière aléatoire dans quatre groupes a révélé que ceux qui avaient été sélectionnés pour appliquer une crème solaire quotidiennement ne présentaient pas d’augmentation détectable du vieillissement cutané après 4,5 ans. L’application quotidienne de crème solaire a également permis de réduire de 24 % le vieillissement de la peau par rapport à une application occasionnelle. Dans une étude de suivi réalisée en 2016 auprès de 32 personnes qui appliquaient quotidiennement une crème solaire à large spectre sur l’ensemble du visage, tous les paramètres du photovieillissement - tels que la texture et la clarté de la peau, ainsi que la pigmentation tachetée et discrète – se sont améliorés après seulement 12 semaines, et ces améliorations se sont poursuivies jusqu’à la 52e semaine. Un autre avantage des crèmes solaires est leur efficacité à réduire le risque de cancers de la peau tels que les mélanomes et les carcinomes épidermoïdes. 

Crèmes solaires chimiques et minérales

D’une manière générale, les composants des crèmes solaires sont divisés en deux catégories : les crèmes solaires minérales et les crèmes solaires chimiques. La différence principale entre les deux réside dans leur réaction à la lumière du soleil. Les crèmes minérales (ou physiques) contiennent du dioxyde de titane et de l’oxyde de zinc. Ces composés créent une barrière sur votre peau qui réfléchit la lumière UV, agissant ainsi comme un bouclier qui dévie les rayons du soleil. À l’inverse, les crèmes solaires chimiques contiennent au moins l’un des 12 ingrédients à base de carbone approuvés par la FDA (l’administration américaine chargée de la surveillance des produits denrées alimentaires et des médicaments), qui absorbent les rayons UV avant qu’ils n’atteignent la peau, agissant ainsi comme une éponge.

Les crèmes solaires minérales, dont le profil de sécurité est excellent, offrent une protection à large spectre (contre les rayons UVA et UVB) et sont souvent recommandées aux personnes souffrant d’hypersensibilité cutanée. Elles présentent cependant des inconvénients : elles peuvent être trop épaisses et lourdes pour les personnes à la peau grasse, sont moins résistantes à l’eau que leurs homologues chimiques, sont difficiles à appliquer et peuvent laisser des traces blanches sur la peau. Les nanoparticules de dioxyde de titane et d’oxyde de zinc sont plus faciles à appliquer et laissent moins de résidus visibles sur la peau. 

Les crèmes solaires chimiques offrent une meilleure protection que leurs équivalentes minérales contre les rayons UV. Comparées aux crèmes minérales, les crèmes ont une consistance plus fine et sont plus faciles à porter. Elles résistent également mieux à l’eau et à la sueur, ce qui les rend préférables si vous pratiquez une activité physique au soleil ou pour la natation. Elles peuvent toutefois ne pas convenir aux personnes à la peau sensible, car les ingrédients chimiques peuvent exacerber des affections cutanées telles que la rosacée, le psoriasis ou l’eczéma. 

Risques liés à l’utilisation de crèmes solaires chimiques

Il est important d’aborder de manière critique les problématiques liées aux crèmes solaires. Certains essais sur l’homme ont montré que les ingrédients actifs des protections chimiques sont absorbés dans le sang après une application cutanée. Cela a suscité des inquiétudes, notamment parce que des études sur des cellules individuelles et des souris ont montré que ces ingrédients sont des perturbateurs endocriniens qui interfèrent avec les niveaux d’hormones ainsi qu’avec les réponses hormonales. Toutefois, une étude réalisée en 2020 a conclu qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves pour étayer l’affirmation selon laquelle des niveaux sanguins élevés d’oxybenzone (BP–3) et d’octinoxate (OMC) - deux ingrédients couramment utilisés dans les crèmes solaires chimiques - sont à l’origine d’effets néfastes sur la santé. Cette recherche mentionne néanmoins que d’autres études humaines bien conçues sont nécessaires pour déterminer si ces substances chimiques absorbées sont nocives pour l’homme. À l’heure actuelle, l’Académie américaine de dermatologie affirme que « les recommandations actuelles de la FDA sont basées sur les preuves scientifiques actuelles, et la science ne démontre pas que les ingrédients des crèmes solaires actuellement disponibles aux États–Unis sont nocifs pour la santé humaine ». Malgré cela, les gens préfèrent toujours opter pour des ingrédients minéraux tels que l’oxyde de zinc, car il n’est pas absorbé par la peau bien qu’il n’offre pas une protection aussi efficace contre les rayons UV du soleil. 

Un ingrédient chimique de protection solaire appelé bémotrizinol (bis–éthylhexyloxyphénol méthoxyphényl triazine) offre une bonne protection contre les différentes longueurs d’onde UV et n’est pas absorbé par la peau en raison de sa grande taille. Cependant, bien qu’il soit disponible dans l’Union européenne depuis 2000 et commercialisé en Europe et en Australasie sous les noms de marque Tinosorb S et Escalol S, il n’est pas encore approuvé par la FDA. Il est toutefois à espérer que cette substance obtiendra l’approbation de la FDA à la mi–2024. 

Pour l’instant, la meilleure protection solaire est celle qui vous convient le mieux et que vous pouvez appliquer quotidiennement. 

Photoprotection générale

Outre l’application journalière de crème solaire à large spectre avec un indice de protection solaire (SPF) ≥ 30 sur la peau exposée, prévenir le photovieillissement implique également de rester à l’ombre à l’extérieur, de porter un chapeau très large et des vêtements photoprotecteurs si possible, de porter des lunettes de soleil, d’éviter les heures d’ensoleillement maximal (entre 10 et 16 heures), d’éviter les autres sources de lumière UV (comme les lits de bronzage) et de rester prudent à proximité de la neige, de l’eau et du sable, qui réfléchissent les rayons nocifs du soleil. 

Une exposition de la peau nue au soleil aide notre organisme à produire de la vitamine D. Il convient donc d’en surveiller votre taux si vous vous protégez des rayons UV, afin d’éviter les carences et d’envisager une supplémentation de 1000 UI/jour de vitamine Dsi votre corps n’en contient pas suffisamment. 

3. Une alimentation riche en aliments complets, en protéines maigres, en fibres et en graisses insaturées 

Une étude contrôlée et randomisée portant sur 256 participants a montré qu’un régime méditerranéen hypocalorique, limitant également les viandes rouges et transformées, plus riche en végétaux et en polyphénols, et complété par 28 g/jour de noix, 3 à 4 tasses/jour de thé vert et 500 ml de Mankai, était associé à un vieillissement biologique plus faible. En outre, une étude menée en 2020 présente le régime méditerranéen comme une approche permettant de prévenir la fragilité et de ralentir la progression du vieillissement. Cela est étayé par des recherches menées en 2023, décrivant comment les régimes à base de plantes favorisent la santé de la peau en prévenant le photovieillissement, en améliorant la fermeté et l’élasticité cutanée, et en réduisant les rides du visage et la pigmentation. Ces travaux renforcent les recommandations existantes sur l’alimentation et la santé de la peau, selon lesquelles « un régime alimentaire de type méditerranéen, riche en aliments d’origine végétale (fruits et légumes frais en abondance, herbes, noix, haricots et céréales complètes), en quantités modérées de fruits de mer, de produits laitiers, de volaille et d’œufs, et occasionnellement de viande rouge, est associé à une bonne santé de la peau ».

C’est pourquoi une bonne alimentation est incontestablement déterminante pour la santé cutanée. Aucun régime ne convient parfaitement à tout le monde, mais il existe quelques principes fondamentaux à respecter, quels que soient le type de diète et les habitudes alimentaires. 

Il s’agit notamment de privilégier les aliments entiers et non transformés, de consommer suffisamment de protéines maigres et de fibres, et de remplacer les graisses saturées par des graisses insaturées telles que l’huile d’olive extra–vierge, les noix et les avocats. Il est préférable d’obtenir les nutriments essentiels par le biais d’aliments complets plutôt qu’à travers des compléments, mais ces derniers peuvent s’avérer particulièrement utiles pour les personnes souffrant de carences.

4. Compléments de peptides de collagène par voie orale

Le collagène est la protéine la plus répandue dans l’organisme, et est constitué de concentrations élevées de trois acides aminés, à savoir la glycine, la proline et l’hydroxyproline. Les enzymes la décomposent en peptides bioactifs plus petits, qui sont les principales formes de collagène utilisées dans les compléments. Ces peptides sont facilement absorbés dans le tube digestif avant de se retrouver dans la circulation sanguine.

Une étude systématique de 10 publications réalisée en 2020 fait état des bienfaits du collagène intact ou hydrolysé sur l’hydratation, l’élasticité, le nombre de rides et la sécheresse de la peau. Par ailleurs, un essai contrôlé randomisé réalisé en 2022 sur 100 personnes a montré qu’une prise de compléments de peptides de collagène de faible poids moléculaire par voie orale permettait de diminuer les pattes d’oie, les rides (de 8 %), l’élasticité, l’hydratation et la rugosité cutanée ainsi que l’intégrité de la barrière de la peau du visage vieillie par le vieillissement photographique.

Les compléments de peptides de collagène présentent–ils des avantages pour les personnes qui consomment suffisamment de protéines ?

Pour faire court, la réponse est oui. 

Les acides aminés sont les éléments constitutifs des protéines, et les peptides de collagène sont de courtes chaînes d’acides aminés. Certains affirment donc qu’en consommer sous forme de compléments n’apporte aucun avantage supplémentaire si l’on consomme suffisamment de protéines, car les deux stratégies approvisionnent l’organisme en acides aminés. 

Cependant, comme le décrit une méta–analyse de 2023 portant sur 26 essais contrôlés randomisés impliquant 1721 patients, nous disposons de transporteurs de peptides spécifiques qui permettent à ces derniers d’être absorbés et d’atteindre la peau, où ils restent beaucoup plus longtemps que dans d’autres parties du corps, ce qui se traduit par des améliorations significatives de l’hydratation et de l’élasticité du derme. Un essai contrôlé randomisé mené sur 31 hommes victimes de brûlures a montré que la consommation de collagène hydrolysé sous forme de complément pendant quatre semaines améliorait la cicatrisation des plaies. 

Consommés ensemble, et en plus d’atteindre les objectifs en matière de protéines, les compléments de peptides de collagène présentent des effets bénéfiques sur le vieillissement de la peau et sont généralement dosés à 10–15 g par jour.

5. Compléments d’acide hyaluronique par voie orale

L’acide hyaluronique (hyaluronane), substance naturelle du corps humain, est abondamment présent dans la peau, les articulations et les yeux. Il joue un rôle essentiel en veillant à ce que les tissus restent humides et bien lubrifiés. Malgré sa présence importante dans la peau, la quantité d’acide hyaluronique diminue avec l’âge. Par exemple, la peau d’une personne de 75 ans ne contient que 25 % d’acide hyaluronique par rapport à celle d’une personne de 19 ans. Heureusement, comme pour le collagène, des études cliniques ont démontré qu’une prise de complément d’acide hyaluronique par voie orale améliore l’hydratation, la tonicité, l’épaisseur, l’élasticité, la fermeté, l’éclat et la souplesse de la peau, tout en réduisant les rides et en la protégeant de la déshydratation. 

Il existe des préoccupations liées au fait que cette substance pourrait favoriser la croissance des cancers. Cependant, une étude réalisée en 2014 sur des souris atteintes de cette maladie n’a montré aucun effet néfaste de la prise orale d’acide hyaluronique sur la prolifération tumorale et les métastases. Des essais sur l’homme menés sur une période d’au moins 12 mois n’ont pas non plus révélé de dangers.

Lorsque le corps ingère de l’acide hyaluronique de poids moléculaire élevé, les bactéries intestinales le décomposent en fragments plus courts de faible poids moléculaire qui finissent par atteindre la peau. L’acide hyaluronique à poids moléculaire élevé ou faible réduit les rides et améliore l’éclat et la souplesse de la peau. La recherche actuelle suggère que le poids moléculaire de ce produit dans les compléments pourrait ne pas avoir d’impact significatif sur ses bienfaits, mais des travaux plus approfondis sont nécessaires. Les doses utilisées dans les essais sur l’homme sont comprises entre 80 mg et 200 mg par jour.

En résumé, un exemple de routine matinale de soins de la peau consisterait à prendre une douche, à appliquer une crème hydratante et à attendre quelques minutes avant d’appliquer une crème solaire (qui contient idéalement du bémotrizinol). Vous pourriez ensuite prendre un petit–déjeuner équilibré suivi d’un complément oral de 10 à 15 g de peptides de collagène ainsi que de 200 mg d’acide hyaluronique. 

6. Musculation

L’exercice physique est une stratégie clé pour atteindre une durée de vie plus longue et plus saine. Les nombreux avantages du sport pour la santé physique et psychologique sont bien connus. Une meilleure condition physique est systématiquement associée à un risque de décès plus faible, et l’exercice s’apparente à une polypilule ayant un impact positif sur les caractéristiques du vieillissement. 

Les avantages du sport sur certains organes tels que le cœur, le cerveau et les muscles sont largement reconnus, mais ses effets sur la santé cutanée sont encore mal connus. Une étude intéressante réalisée en 2023 sur des femmes japonaises sédentaires d’âge moyen et en bonne santé a montré que les exercices d’aérobic et de résistance amélioraient l’élasticité de la peau, renforçaient la structure du derme supérieur (la couche interne de la peau) et réduisaient les niveaux de facteurs inflammatoires dans le sang. Cependant, les exercices de renforcement musculaire (mais pas les exercices d’aérobic) ont également amélioré l’épaisseur du derme. Ces résultats réitèrent l’importance de la musculation pour la santé de la peau. 

7. Crèmes de nuit à base de rétinoïdes

Que sont les rétinoïdes ?

La vitamine A est une vitamine liposoluble essentielle à diverses fonctions de l’organisme. Elle existe sous plusieurs formes connues sous le nom de rétinoïdes, qui sont des formes naturelles ou synthétiques de la vitamine A et qui en partagent les mêmes caractéristiques biologiques. Parmi les rétinoïdes figurent le rétinol (la forme alcoolique de la vitamine A), l’acide rétinoïque (la forme active de la vitamine A), l’adapalène, le tazarotène, le rétinaldéhyde et les esters de rétinyle. Les rétinoïdes jouent un rôle important dans la préservation de la santé cutanée, car ils stimulent la production de fibres de collagène par les cellules et améliorent l’irrigation sanguine de la peau. Les rétinoïdes peuvent en effet prévenir et réparer les caractéristiques cliniques du photovieillissement. Ces éléments sont ajoutés aux crèmes, lotions et sérums pour la peau en raison de leur capacité à promouvoir la santé de celle–ci, mais ils diffèrent en termes de puissance et d’efficacité.

Types de rétinoïdes

L’acide rétinoïque (trétinoïne) est beaucoup plus puissant que le rétinol car il améliore directement la santé de la peau en favorisant le renouvellement cellulaire et la réparation des lésions de l’ADN. Plus précisément, la trétinoïne combat le photovieillissement, atténue les rides, unifie le teint et augmente la fermeté de la peau. Cette substance est réglementée par la FDA et nécessite normalement une ordonnance. 

Le rétinol, un rétinoïde moins puissant que la trétinoïne, nécessite une conversion enzymatique en acide rétinoïque lors de l’application sur la peau. Ce processus produit des effets plus lents et moins visibles que la trétinoïne, mais il a été démontré qu’il atténue les rides fines et augmente la production de collagène avec moins d’irritation de la peau. Ce produit est généralement disponible en vente libre dans de nombreux soins de la peau.

L’adapalène est aussi efficace que la trétinoïne pour lutter contre le photovieillissement et les rides. Il est normalement utilisé à une concentration de 0,3 %. Il s’agit du rétinoïde topique le moins irritant pour la peau.

Le tazarotène en application cutanée, utilisé à une concentration de 0,05 à 0,1 %, est approuvé par la FDA pour le psoriasis, l’acné et le photovieillissement de la peau (problèmes de pigmentation et de rides). 

Précautions à prendre concernant les crèmes à base de rétinoïdes

Il convient d’être prudent lorsque l’on commence à utiliser des crèmes rétinoïdes, car elles peuvent irriter la peau. 

  • Il est recommandé d’en utiliser une tous les 2 ou 3 soirs pour commencer, afin de permettre à votre peau de s’y habituer. Certaines personnes préfèrent utiliser ce type de produit une ou deux fois par semaine seulement.
  • Pensez à appliquer de la crème solaire le matin.
  • Ne mélangez pas les crèmes rétinoïdes avec d’autres produits tels que les exfoliants (voir ci–dessous), en particulier lorsque vous commencez leur utilisation. Il est conseillé de ne pas utiliser ce type de crème les soirs où vous utilisez des produits tels que des exfoliants. 

8. Exfoliants à base d’acides alpha–hydroxylés

Une étude réalisée en 2023 présente les progrès de la recherche sur le vieillissement de la peau et les ingrédients actifs prometteurs. Parmi ces derniers figurent les exfoliants que sont l’acide lactique et l’acide glycolique, tous deux connus sous le nom d’acides alpha–hydroxylés. 

L’acide lactique augmente la synthèse du collagène et l’élasticité de la peau, tout en réduisant sa pigmentation et la taille des pores. Une étude menée en 1996 a montré que l’utilisation d’acide lactique à 12 % pendant trois mois augmentait la fermeté, l’épaisseur et la douceur de la peau et améliorait les rides et les ridules. 

L’acide glycolique est un acide organique capable de réduire l’inflammation et le vieillissement cellulaires induits par les UVB. Il peut également prévenir les rides et offrir des avantages cosmétiques généraux pour la peau. 

Pour étayer ces propos, les recommandations cliniques indiquent que les acides alpha–hydroxy peuvent affecter les couches plus profondes de la peau lorsqu’ils sont utilisés à des concentrations plus élevées et pendant plus longtemps. Ils favorisent la régénération du collagène et de l’élastine, rendant les ridules moins visibles. 

Conclusions

Des compléments aux crèmes en passant par les habitudes du quotidien, ces stratégies appuyées par la science peuvent contribuer à améliorer l’aspect général de votre peau. Les méthodes visant à inverser ou à ralentir les signes visibles du vieillissement suscitent un intérêt croissant, non seulement pour des raisons esthétiques, mais aussi car l’aspect de notre peau reflète nos perspectives de longévité. Dans ce cas, mieux vaut prévenir que guérir. Bien que les résultats varient d’une personne à l’autre, adopter ces pratiques peut contribuer à une peau plus saine et aider à prévenir ou à atténuer les signes du vieillissement cutané.

Comme pour tout complément, il est important de consulter un professionnel de la santé avant toute utilisation, afin de s’assurer qu’il est sûr et adapté à vos besoins individuels.

Références :

  1. Gunn DA, De Craen AJM, Dick JL, Tomlin CC, Van Heemst D, Catt SD, et al. Facial Appearance Reflects Human Familial Longevity and Cardiovascular Disease Risk in Healthy Individuals. The Journals of Gerontology: Series A. 2013 Feb;68(2):145–52. 
  2. www.heart.org [Internet]. [cited 2024 Mar 12]. Heart and Stroke Statistics. Available from: https://www.heart.org/en/about-us/heart-and-stroke-association-statistics
  3. Rittie L, Fisher GJ. Natural and Sun-Induced Aging of Human Skin. Cold Spring Harbor Perspectives in Medicine. 2015 Jan 1;5(1):a015370–a015370. 
  4. Gilchrest BA. A review of skin ageing and its medical therapy. British Journal of Dermatology. 1996 Dec;135(6):867–75. 
  5. Griffiths CEM. The clinical identification and quantification of photodamage. British Journal of Dermatology. 1992 Sep;127(S41):37–42. 
  6. Uitto J. The role of elastin and collagen in cutaneous aging: intrinsic aging versus photoexposure. J Drugs Dermatol. 2008 Feb;7(2 Suppl):s12-16. 
  7. Langton AK, Sherratt MJ, Griffiths CEM, Watson REB. Review Article: A new wrinkle on old skin: the role of elastic fibres in skin ageing. Intern J of Cosmetic Sci. 2010 Oct;32(5):330–9. 
  8. Farage MA, Miller KW, Elsner P, Maibach HI. Intrinsic and extrinsic factors in skin ageing: a review. Intern J of Cosmetic Sci. 2008 Apr;30(2):87–95. 
  9. Südel KM, Venzke K, Mielke H, Breitenbach U, Mundt C, Jaspers S, et al. Novel Aspects of Intrinsic and Extrinsic Aging of Human Skin: Beneficial Effects of Soy Extract. Photochem Photobiol. 2004;2004-06-16-RA-202. 
  10. Flament F, Bazin R, Rubert, Simonpietri, Piot B, Laquieze. Effect of the sun on visible clinical signs of aging in Caucasian skin. CCID. 2013 Sep;221. 
  11. Photo of 92-Year-Old’s Face and Neck Shows 40 Years’ of Sun Damage [Internet]. [cited 2024 Mar 13]. Available from: https://www.businessinsider.com/woman-sunscreen-face-neck-40-years-sun-damage-photo-2022-9
  12. Boyd AS, Naylor M, Cameron GS, Pearse AD, Gaskell SA, Neldner KH. The effects of chronic sunscreen use on the histologic changes of dermatoheliosis. Journal of the American Academy of Dermatology, 14(2 Pt 1): 221–225.
  13. Hughes MCB, Williams GM, Baker P, Green AC. Sunscreen and Prevention of Skin Aging: A Randomized Trial. Ann Intern Med. 2013 Jun 4;158(11):781. 
  14. Randhawa M, Wang S, Leyden JJ, Cula GO, Pagnoni A, Southall MD. Daily Use of a Facial Broad Spectrum Sunscreen Over One-Year Significantly Improves Clinical Evaluation of Photoaging. Dermatol Surg. 2016 Dec;42(12):1354–61. 
  15. Sander M, Sander M, Burbidge T, Beecker J. The efficacy and safety of sunscreen use for the prevention of skin cancer. CMAJ. 2020 Dec 14;192(50):E1802–8. 
  16. Sunscreens: A Complete Overview — DermNet [Internet]. [cited 2024 Mar 13]. Available from: https://dermnetnz.org/topics/topical-sunscreen-agents
  17. Matta MK, Zusterzeel R, Pilli NR, Patel V, Volpe DA, Florian J, et al. Effect of Sunscreen Application Under Maximal Use Conditions on Plasma Concentration of Sunscreen Active Ingredients: A Randomized Clinical Trial. JAMA. 2019 Jun 4;321(21):2082. 
  18. Wang J, Pan L, Wu S, Lu L, Xu Y, Zhu Y, et al. Recent Advances on Endocrine Disrupting Effects of UV Filters. IJERPH. 2016 Aug 3;13(8):782. 
  19. LaPlante CD, Bansal R, Dunphy KA, Jerry DJ, Vandenberg LN. Oxybenzone Alters Mammary Gland Morphology in Mice Exposed During Pregnancy and Lactation. Journal of the Endocrine Society. 2018 Aug 1;2(8):903–21. 
  20. Schlumpf M, Cotton B, Conscience M, Haller V, Steinmann B, Lichtensteiger W. In vitro and in vivo estrogenicity of UV screens. Environ Health Perspect. 2001 Mar;109(3):239–44. 
  21. Suh S, Pham C, Smith J, Mesinkovska NA. The banned sunscreen ingredients and their impact on human health: a systematic review. Int J Dermatology. 2020 Sep;59(9):1033–42. 
  22. Sunscreen FAQs [Internet]. [cited 2024 Mar 13]. Available from: https://www.aad.org/media/stats-sunscreen
  23. Yaskolka Meir A, Keller M, Hoffmann A, Rinott E, Tsaban G, Kaplan A, et al. The effect of polyphenols on DNA methylation-assessed biological age attenuation: the DIRECT PLUS randomized controlled trial. BMC Med. 2023 Sep 25;21(1):364. 
  24. Capurso C, Bellanti F, Lo Buglio A, Vendemiale G. The Mediterranean Diet Slows Down the Progression of Aging and Helps to Prevent the Onset of Frailty: A Narrative Review. Nutrients. 2019 Dec 21;12(1):35. 
  25. Flores-Balderas X, Peña-Peña M, Rada KM, Alvarez-Alvarez YQ, Guzmán-Martín CA, Sánchez-Gloria JL, et al. Beneficial Effects of Plant-Based Diets on Skin Health and Inflammatory Skin Diseases. Nutrients. 2023 Jun 22;15(13):2842. 
  26. Collagen | DermNet [Internet]. [cited 2024 Mar 13]. Available from: https://dermnetnz.org/topics/collagen
  27. Iwai K, Hasegawa T, Taguchi Y, Morimatsu F, Sato K, Nakamura Y, et al. Identification of Food-Derived Collagen Peptides in Human Blood after Oral Ingestion of Gelatin Hydrolysates. J Agric Food Chem. 2005 Aug 1;53(16):6531–6. 
  28. Barati M, Jabbari M, Navekar R, Farahmand F, Zeinalian R, Salehi‐Sahlabadi A, et al. Collagen supplementation for skin health: A mechanistic systematic review. J of Cosmetic Dermatology. 2020 Nov;19(11):2820–9. 
  29. Kim J, Lee SG, Lee J, Choi S, Suk J, Lee JH, et al. Oral Supplementation of Low-Molecular-Weight Collagen Peptides Reduces Skin Wrinkles and Improves Biophysical Properties of Skin: A Randomized, Double-Blinded, Placebo-Controlled Study. Journal of Medicinal Food. 2022 Dec 1;25(12):1146–54. 
  30. Pu SY, Huang YL, Pu CM, Kang YN, Hoang KD, Chen KH, et al. Effects of Oral Collagen for Skin Anti-Aging: A Systematic Review and Meta-Analysis. Nutrients. 2023 Apr 26;15(9):2080. 
  31. Shigemura Y, Kubomura D, Sato Y, Sato K. Dose-dependent changes in the levels of free and peptide forms of hydroxyproline in human plasma after collagen hydrolysate ingestion. Food Chemistry. 2014 Sep;159:328–32. 
  32. Bagheri Miyab K, Alipoor E, Vaghardoost R, Saberi Isfeedvajani M, Yaseri M, Djafarian K, et al. The effect of a hydrolyzed collagen-based supplement on wound healing in patients with burn: A randomized double-blind pilot clinical trial. Burns. 2020 Feb;46(1):156–63. 
  33. Laurent TC, Fraser JR. Hyaluronan. FASEB J. 1992 Apr;6(7):2397–404. 
  34. Meyer LJM, Stern R. Age-Dependent Changes of Hyaluronan in Human Skin. Journal of Investigative Dermatology. 1994 Mar;102(3):385–9. 
  35. Longas MO, Russell CS, He XY. Evidence for structural changes in dermatan sulfate and hyaluronic acid with aging. Carbohydrate Research. 1987 Jan;159(1):127–36. 
  36. Gao Y, Wang R, Zhang L, Fan Y, Luan J, Liu Z, et al. Oral administration of hyaluronic acid to improve skin conditions via a randomized double‐blind clinical test. Skin Research and Technology. 2023 Nov;29(11):e13531. 
  37. Oe M, Sakai S, Yoshida H, Okado N, Kaneda H, Masuda Y, et al. Oral hyaluronan relieves wrinkles: a double-blinded, placebo-controlled study over a 12-week period. CCID. 2017 Jul;Volume 10:267–73. 
  38. Michelotti A, Cestone E, De Ponti I, Pisati M, Sparta E, Tursi F. Oral intake of a new full-spectrum hyaluronan improves skin profilometry and ageing: a randomized, double-blind, placebo-controlled clinical trial. European Journal of Dermatology. 2021 Dec;31(6):798–805. 
  39. Seino S, Takeshita F, Asari A, Masuda Y, Kunou M, Ochiya T. No Influence of Exogenous Hyaluronan on the Behavior of Human Cancer Cells or Endothelial Cell Capillary Formation. Journal of Food Science [Internet]. 2014 Jul [cited 2024 Feb 28];79(7). Available from: https://ift.onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1750-3841.12500
  40. Tashiro T, Seino S, Sato T, Matsuoka R, Masuda Y, Fukui N. Oral Administration of Polymer Hyaluronic Acid Alleviates Symptoms of Knee Osteoarthritis: A Double-Blind, Placebo-Controlled Study over a 12-Month Period. The Scientific World Journal. 2014;2014:1–8. 
  41. Oe M, Mitsugi K, Odanaka W, Yoshida H, Matsuoka R, Seino S, et al. Dietary Hyaluronic Acid Migrates into the Skin of Rats. The Scientific World Journal. 2014;2014:1–8. 
  42. Mandsager K, Harb S, Cremer P, Phelan D, Nissen SE, Jaber W. Association of Cardiorespiratory Fitness With Long-term Mortality Among Adults Undergoing Exercise Treadmill Testing. JAMA Netw Open. 2018 Oct 19;1(6):e183605. 
  43. Rebelo-Marques A, De Sousa Lages A, Andrade R, Ribeiro CF, Mota-Pinto A, Carrilho F, et al. Aging Hallmarks: The Benefits of Physical Exercise. Front Endocrinol. 2018 May 25;9:258. 
  44. Pinckard K, Baskin KK, Stanford KI. Effects of Exercise to Improve Cardiovascular Health. Front Cardiovasc Med. 2019 Jun 4;6:69. 
  45. Konopka LM. How exercise influences the brain: a neuroscience perspective. Croat Med J. 2015 Apr;56(2):169–71. 
  46. Distefano G, Goodpaster BH. Effects of Exercise and Aging on Skeletal Muscle. Cold Spring Harb Perspect Med. 2018 Mar;8(3):a029785. 
  47. Nishikori S, Yasuda J, Murata K, Takegaki J, Harada Y, Shirai Y, et al. Resistance training rejuvenates aging skin by reducing circulating inflammatory factors and enhancing dermal extracellular matrices. Sci Rep. 2023 Jun 23;13(1):10214. 
  48. Zasada M, Budzisz E. Retinoids: active molecules influencing skin structure formation in cosmetic and dermatological treatments. pdia. 2019;36(4):392–7. 
  49. Milani M, Colombo F. Skin Anti-Aging Effect of Oral Vitamin A Supplementation in Combination with Topical Retinoic Acid Treatment in Comparison with Topical Treatment Alone: A Randomized, Prospective, Assessor-Blinded, Parallel Trial. Cosmetics. 2023 Oct 18;10(5):144. 
  50. Chung JH, Eun HC. Angiogenesis in skin aging and photoaging. The Journal of Dermatology. 2007 Sep;34(9):593–600. 
  51. Griffiths CEM. The role of retinoids in the prevention and repair of aged and photoaged skin: Retinoids and ageing. Clinical and Experimental Dermatology. 2001 Oct;26(7):613–8. 
  52. Mukherjee S, Date A, Patravale V, Korting HC, Roeder A, Weindl G. Retinoids in the treatment of skin aging: an overview of clinical efficacy and safety. Clinical Interventions in Aging. 2006 Dec;1(4):327–48. 
  53. Kafi R, Kwak HSR, Schumacher WE, Cho S, Hanft VN, Hamilton TA, et al. Improvement of Naturally Aged Skin With Vitamin A (Retinol). Arch Dermatol [Internet]. 2007 May 1 [cited 2024 Mar 13];143(5). Available from: http://archderm.jamanetwork.com/article.aspx?doi=10.1001/archderm.143.5.606
  54. Bagatin E, Gonçalves HDS, Sato M, Almeida LMC, Miot HA. Comparable efficacy of adapalene 0.3% gel and tretinoin 0.05% cream as treatment for cutaneous photoaging. European Journal of Dermatology. 2018 May;28(3):343–50. 
  55. Rendon MI, Barkovic S. Clinical Evaluation of a 4% Hydroquinone + 1% Retinol Treatment Regimen for Improving Melasma and Photodamage in Fitzpatrick Skin Types III-VI. J Drugs Dermatol. 2016 Nov 1;15(11):1435–41. 
  56. Topical retinoids (vitamin a creams) | DermNet [Internet]. [cited 2024 Mar 13]. Available from: https://dermnetnz.org/topics/topical-retinoids
  57. He X, Wan F, Su W, Xie W. Research Progress on Skin Aging and Active Ingredients. Molecules. 2023 Jul 20;28(14):5556. 
  58. Oh S, Seo SB, Kim G, Batsukh S, Son KH, Byun K. Poly-D,L-Lactic Acid Stimulates Angiogenesis and Collagen Synthesis in Aged Animal Skin. IJMS. 2023 Apr 28;24(9):7986. 
  59. Bohnert K, Dorizas A, Lorenc P, Sadick NS. Randomized, Controlled, Multicentered, Double-Blind Investigation of Injectable Poly-l-Lactic Acid for Improving Skin Quality. Dermatol Surg. 2019 May;45(5):718–24. 
  60. Smith WP. Epidermal and dermal effects of topical lactic acid. Journal of the American Academy of Dermatology. 1996 Sep;35(3):388–91. 
  61. Tang SC, Tang LC, Liu CH, Liao PY, Lai JC, Yang JH. Glycolic acid attenuates UVB-induced aquaporin-3, matrix metalloproteinase-9 expression, and collagen degradation in keratinocytes and mouse skin. Biochemical Journal. 2019 May 31;476(10):1387–400. 
  62. Santos‐Caetano JP, Vila R, Gfeller CF, Cargill M, Mahalingam H. Cosmetic use of three topical moisturizers following glycolic acid facial peels. J of Cosmetic Dermatology. 2020 Nov;19(11):2820–9. 
  63. Alpha hydroxy acid facial treatments | DermNet [Internet]. [cited 2024 Mar 13]. Available from: https://dermnetnz.org/topics/alpha-hydroxy-acid-facial-treatments

​CLAUSE DE NON-RESPONSABILITÉ:Ce CENTRE DU BIEN-ÊTRE n'a pas pour but de fournir un diagnostic...​ En savoir plus